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"Sale temps à l'hôtel El Royale" de Drew Goddard (2018)

"Sale temps à l'hôtel El Royale" de Drew Goddard (2018)

Hello !

J’espère que tu vas bien.

Je reviens te voir aujourd’hui avec une critique. Oui, ça fait looooongtemps que ça n’était pas arrivé. Depuis le 24 décembre 2015 et Star Wars VII !! Par critique j’entendais donc par là, un article sur un seul film et non un dossier thématique ou bilan. Donc ! 3 ans plus tard, me revoilà en décembre (à nouveau) pour te causer Cinéma.

Aller viens, cette fois je t’emmène à l’hôtel pour fêter ça !

Bon, pas sûr non plus qu’on y passe un très bon moment puisqu’il s’agira surtout de meurtres dans cet hôtel.

Synopsis : « Janvier 1969. Alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile. À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent.
Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, l’El Royale promet la chaleur et la lumière du soleil à l’ouest, et l’espoir et les opportunités à l’est. Il incarne parfaitement le choc entre passé et présent. Autrefois, célébrités et personnalités politiques influentes s’y côtoyaient, au casino, au bar, à la piscine ou dans les suites somptueuses. Mais l’âge d’or du Royale est bel et bien révolu.
Dans cet hôtel oublié des riches et des puissants depuis longtemps, un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se retrouver par hasard… ou pas. Au cours d’une nuit comme seul le destin sait les orchestrer, tous auront une dernière chance de se racheter, avant que l’enfer ne se déchaîne…
 » (source : Allociné)

Petite présentation technique et artistique.

Avant toute chose, une « brève » présentation de tout ce petit monde s’impose. Si cela ne t’intéresse pas plus que ça, tu peux aller directement à la critique en dessous. Mais la présentation peut expliquer deux ou trois petites choses quand même. Mais libre à toi de faire comme bon te semble !

Réalisateur : Drew Goddard. Né en 1975 aux US, il n’a rien à voir avec notre Jean-luc Godard national puisque, tu l’auras vu, ils n’ont pas le même nombre de D (dés ? Non ? Jeu de mots pourris okay on passe à la suite).

Il a réalisé (en film) La Cabane dans les Bois mais il est surtout connu pour être scénariste. Quelques épisodes des séries Buffy, Angel, Alias, Lost, Daredevil et Defenders, et de films comme Cloverfield, La Cabane dans les Bois, World War Z et Seul sur Mars. Du coup, niveau scénarii, il se débrouille pas trop mal le petit. On le retrouve donc logiquement au scénario de celui-ci.

Montage : Lisa Lassek, américaine. C’est une collaboratrice régulière de Joss Whedon. Niveau séries, elle a travaillé sur Angel, Buffy, Firefly, Tru Calling, Pushing Daisies ou encore The OA. Niveau films : Serenity l’ultime rébellion, La Cabane dans les Bois, Avengers et récemment Horse Soldiers. Là aussi, pas trop de soucis à se faire pour le montage.

Musique : Michael Giacchino. Le compositeur américain a travaillé sur beaucoup de films, que se soit pour Pixar, Marvel/Disney, Mission Impossible ou d’autres films comme Laisse-moi entrer, 50/50 ou Bienvenue à Monte-Carlo. Il a également travaillé sur les séries Alias, Lost ou encore Fringe, mais aussi sur des jeux vidéos comme les Medal of Honor et Call of Duty. Là encore, on est bien.

(Tu le vois venir le gros MAIS dans la critique ou pas encore?)

Photographie (en gros, la personne qui s’occupe de l’esthétique de l’éclairage, de l’image du film, aidé par le cadreur, le chef électricien et le machiniste) : Seamus McGarvey, irlandais. Il a travaillé sur des films comme World Trade Center, Reviens moi, Nowhere Boy, Avengers, Godzilla ou encore The Greatest Showman. Rien à dire encore une fois.

Directeur artistique : Michael Diner. 50 nuances de Grey, Le Septième fils, La Cabane dans les bois, L’Agence tout risques, X-Men Origins : Wolverine, Juno, La Nuit au musée etc.

Chef décorateur : Martin Whist. The Predator, Warm Bodie, La Cabane dans les bois, Cloverfield etc.

Chef costumier / costumier : Danny Glicker. Mother !, C’est la fin, Sur la route, In the air, Harvey Milk, Thank you for smocking etc.

On remarque donc, que tout ce petit monde se connaît déjà.

Passons au casting.

Jeff Bridges (1949, US) [en haut, au centre] : The Big Lebowski, Iron Man, Un Anglais à New York, Les Chèvres du Pentagone, True Grit, R.I.P.D Brigade fantôme, Le Septième fils ou encore Kingsman : le Cercle d’Or.

Cynthia Erivo (1987, Angleterre) [à droite] : Les Veuves, un épisode de Chewing Gum et de la saison 2 de Tunnel.

Dakota Johnson (1989, US) [à gauche avec les lunettes] : The Social Network, Sortilège, Cinq ans de réflexion, Need for Speed, la trilogie 50 nuances de Grey et récemment Suspiria.

Jon Hamm (1971, US) [en bas, à gauche] : Le jour où la Terre s’arrêta, The Town, Sucker Punch, Baby Driver et surtout la série Mad Men.

Lewis Pullman  [en bas, à droite] : Battle of Sex, Strangers : Prey at Night.

Chris Hemsworth (1983, Australie) [en bas, au centre] : Thor dans les films Marvel, La Cabane dans les Bois, Star Trek, Hacker, Vive les vacances, Horse Soldier et le prochain Men in Black.

Voilà, comme ça, ça te fait une idée d’ensemble de qui a fait quoi avec qui. Ou pas.

 

La Critique.

Mon avis général sur le film étant négatif, on va commencer par le positif.

Tout allait si bien ...

Tout est très bien dans ce film ! Alors oui, dit comme ça alors que je viens de dire que globalement, je ne l’aime pas, c’est paradoxal et on ne capte rien. Je m’explique.

Sur le papier (ou plutôt sur la bande annonce), ça vend du rêve. Sincèrement, le scénario est hyper sympa. Des inconnus avec leurs secrets qui doivent cohabiter dans le même petit hôtel, ça crée des tensions. Encore plus quand ils découvrent qu’ils sont surveillés dans leurs propres chambres d’hôtel. Si on ajoute le fait que chacun a sa propre particularité et que les apparences sont trompeuses, c’est vraiment la cerise sur le gâteau !

Niveau musical, c’est très bon aussi. Je connaissais la plupart des chansons. Je te met un petit lien sympa où tu pourras les retrouver mais aussi celles d’autres films puisque le site se consacre à ça. En bref, j’ai bien aimé l’ambiance musicale qui règne dans le film. Tout comme le décor atypique et génial ! On se retrouve dans un espèce de huit clos suffoquant d’où personne ne peut sortir, sauf en flash-back.

J’aime aussi l’idée qu’on ait plusieurs points de vue d’une même scène et ces points de vue ne se suivent pas nécessairement directement. Cela permet une sorte de respiration narrative pas déplaisante du tout !

Les personnages sont bien travaillés, bien approfondis, juste ce qu’il faut pour qu’on comprenne où tout cela va les mener.

… à un détail près.

LE RYTHME ! NON je ne suis pas énervée.

C’est le gros problème du film. Le rythme est flingué. Pour un film dont l’une des protagonistes est une chanteuse et pour mettre des chansons à tout va, j’ai pas compris.

Et ça m’a flingué tout le film en fait, parce que je décrochais totalement par moment. On a de longs moments calmes et PAF d’un coup ça pète ! Ça dure aller une minute voire une minute trente et on repart dans de la lenteur.

Pourtant, en y repensant, c’est pas le montage qui plante à ce moment-là, c’est vraiment le contenu de la scène.

Le point négatif se résume juste à ce détail mais qui a toute son importance selon moi, surtout quand on met la musique en plan important dans le film.

 

Bon j’avoue aussi que le fait d’attendre 2/3 du film de Hemsworth daigne apparaître trempé de pluie pour semer son petit chaos de pseudo Charles Manson, ça n’a pas aidé. Mais ça, c’est tout à fait personnel par rapport à l’acteur.

Un autre petit détail, le mode chapitre à la Tarantino. On oublie. Ça marche pas et on n’en a pas besoin pour comprendre le chemin narratif hein. Si c’était un hommage, c’est un peu raté.

 

J’avais déjà eu du mal avec ce réalisateur et son film La Cabane dans les bois (si je l’ai pas écrit au moins 10 fois ce titre dans cet article ×). Là encore, le film est vraiment bien … à un détail près. Si tu ne l’as pas vu, va direct en dessous, mais sinon : la tv-réalité. Dès qu’il y en a dans un film, c’est mort. Aucune chance qu’il me plaise.

 

Du coup, c’était très bien partie (j’avais réussi à me faire à l’idée de voir un film avec Dakota Johnson avec laquelle j’ai beeeeeeeeaucoup de mal depuis 50 nuances, mais c’est un autre débat.) puis ça a fini en eau de boudin. Aucune idée d’où vient cette expression mais je trouve que là, sur le moment, ça lui va bien.

PS : c’est vraiment dommage, parce que la scène d’ouverture est un vrai bijou !

Sur ce, comme d’habitude, reste curieux, prend soin de toi et à la prochaine !

Bye !

(sources : Allociné / Wikipédia sources photos : Google / Allociné)